Et je me tais pour ne pas crier
Céline Delbecq, Vikim, éd. Lansman
Comment accompagner quelqu’un dans la mort ? Y a-t-il un mode d’emploi ? Faut-il parler de la vie ou de la mort avec celui qui s’en va ? A-t-on le droit d’être agacé par la maladie ? Et... de le dire ?
Dans Abîme, la parole s’efface et laisse la place à deux corps fragiles qui se portent, se tirent, se traînent, s’entraînent en une sublime danse de vie et de mort.
Céline Delbecq aborde les questions qui dérangent. Les questions essentielles. Sans prendre de gants, mais sans provocation gratuite. De spectacle en spectacle, elle creuse son sillon et compte parmi les créatrices déterminantes de la nouvelle génération.
Le spectacle Abîme a été créé à partir du texte Vikim, de Céline Delbecq (Lansman Editeur).
Distribution
Texte et Mise en scene Céline Delbecq | Interprétation, chorégraphies Aurélien Van Trimpont et Charlotte Villalonga | Assistante Marion Hutereau | Création lumière, régie Aude Dierkens | Création sonore Aurélien Van Trimpont
Soutiens
Avec l’aide du Centre des Ecritures Dramatiques (résidence d’écriture a Mariemont du 15 au 30 novembre 2011), de la Maison de la Culture de Tournai (laboratoire du 10 au 13 janvier 2012), du Théâtre Varia (résidence du 2 au 13 avril), du Théâtre des Doms(résidence de création du 7 au 18 mai), et le soutien de Willy Decourty, Bourgmestre de la commune d’Ixelles, Yves de Jonghe d’Ardoye, Echevin de la Culture et des membres du College des Bourgmestre et Echevins (résidence de création au Théâtre Mercelis du 15 au 31 juillet 2012)
L’écriture de Delbecq est incisive. Si nous sommes touchés, cela n’a rien à voir avec une sensibilité émotive à fleur de nerfs, c’est parce que cette mise en scène, alternativement, éloigne deux êtres l’un de l’autre tout en les rapprochant sans cesse
Michel Voiturier, la rue du Théâtre, 21 novembre 2013
On est dans le beau. Dans une économie de mots, de moyens, de gestes et pourtant tout est là. Le dit et le non-dit. Le couperet des diagnostics, la soie des gestes d’empathie. Dans la si simple complexité de la vie. De la vie qui s’échappe
Cécile Berthaud, L’Echo, 26 mars 2015
Charlotte Villalonga et Aurélien Van Trimpont sont terriblement touchants dans cette performance brève, simple et percutante, où ils investissent tout leur cœur avec un naturel désarmant
Camille de Marcilly, La Libre Belgique, 27 mars 2015
Céline Delbecq exprime l’intensité de ce quotidien déchirant en toute justesse sans tomber dans la représentation du pathos. Abîme subjugue son spectateur dans une complexité de sentiments transcendants qui ne le quittent pas même après le spectacle
Patrick Tass, Suricate Magazine, 27 mars 2015
Teaser
Captation complète (nous demander le mot de passe)
La plupart des représentations ont été suivies par un échange avec du personnel de Brusano (anciennement Palliabru), la plateforme des soins palliatifs de Bruxelles. La durée de cette rencontre était égale à celle du spectacle, soit 45 min.