- Espiègle de théâtre en langue française 2024, attribué par la Fédération-Wallonie Bruxelles
- Meilleur Seul en Scène 2022, Prix Maeterlinck de la Critique
- Texte lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre 2021
- Texte retenu par le bureau de lecture de France Culture (fiction radiophonique ici)
- Prix Eclat de Coeurs 2022 du Centre Dramatique Des Villages du Haut Vaucluse
- Nominé dans la catégorie Meilleure Auteur.ice 2022 aux Prix Maeterlinck de la Critique
- Résidence d'écriture à la Chartreuse CNES, Centre National des Ecritures du Spectacle
Elle s’appelle Carine Bielen. Le soir, elle boit un petit verre de rouge pour dormir tranquille. Elle a un peu peur du noir, faut dire. C’est de la piquette hein, mais elle aime bien quand même. C’est vrai que l’alcool, ça fait de la misère. Elle ne cesse de le répéter. Elle ne se souvient plus comment elle a eu ce fils, Logan. Mais ce fils lui change la vie… avec lui, elle a « reçu le monde en entier » comme elle dit.
"A travers une parole intime, ce monologue traverse l’histoire d’une femme issue d’un milieu précaire et qui a été reléguée, dès l’enfance, vers une filière handicapée. C’est ce processus de relégation, fruit d’un système économique et social discriminatoire, qui m’a intéressée et donné le désir de m’enfoncer dans ce texte. D’un côté, il y a un système qui protège mais aussi qui décide et impose ses normes (test QI, mises sous tutelles, etc) et de l’autre, des êtres qui sont écartés de leur propre histoire, en raison de ces normes aux limites toujours discutables. Carine Bielen est un personnage fictif, elle n’existe pas. Mais il existe des milliers de Carine Bielen sur cette terre, pris dans les filets du contrôle social et de ses aveuglements normatifs. Je voulais lui donner la parole." Céline Delbecq
Le texte est édité aux Editions Lansman
Distribution
Texte et mise en scène Céline Delbecq | Avec Ingrid Heiderscheidt | Scénographie et costumes Thibaut De Coster et Charly Kleinermann | Création lumière et régie générale Aurélie Perret | Création sonore Pierre Kissling | Construction Vincent Rutten | Assistanat Delphine Peraya | Stagiaires Fanny Hermant, Marie Lhernaut | Dramaturgie Christian Giriat | Regard lumières Julie Petit-Etienne
Le spectacle a été créé avec la comédienne Véronique Dumont. Il est à présent interprété par Ingrid Heiderscheidt.
Diffusion
La Charge du Rhincéros
Morgane Heugens
+32 483 27 44 19
diffusion(at)chargedurhinoceros.be
Presse
La Strada & Cie
Catherine Guizard, directrice
+33 6 60 43 21 13
lastrada.cguizard(at)gmail.com
Nadège Auvray-Theilborie, administratrice
soutien presse durant le festival d’Avignon
+33 6 34 63 85 08
lastrada.nadege(at)gmail.com
Production
Production Compagnie de la Bête Noire, Rideau de Bruxelles, La Coop asbl, Théâtre des Ilets/CDN de Montluçon, Centre culturel de Dinant et Centre culturel de Mouscron. Avec l'aide et le soutien du CNDC - Théâtre Ouvert, de Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge, La Chartreuse – Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle, de la COCOF et du Centre culturel de Gembloux.
Festival d'Avignon Off : en coréalisation avec le Théatre des Halles.
Une représentation bouleversante qui parle au plus profond de chacun en faisant vibrer les sensations refoulées face aux invisibles que l'on côtoie sans les voir.
Yves Kafka - La revue du spectacle - 22/08/2023
(...) Tel le bouleversant, renversant monologue écrit et mis en scène par Céline Delbecq sur une mère alcoolique et handicapée mentale du nord de la France, incarnée par la poignante Ingrid Heiderscheidt
Fabienne Pascaud - Télérama - 26/07/2023
La mise en scène épurée de Céline Delbecq sert l'interprétation remarquable de Ingrid Heiderscheidt. On n'en ressort par indemne
Jeanne-Marie Guillou – La Théâtrothèque – 24/07/2023
Dans "A cheval sur le dos des oiseaux", la belge Céline Delbecq trouve une fois de plus l'occasion de faire oeuvre d'utilité publique avec ce texte d'une puissance phénoménale qui traite de la précarité et de l'inhumanité de la société, mis en scène avec une sobriété bienvenue mais dirigé au cordeau avec mille nuances par l'actrice (...) Ingrid Heiderscheidt est d'une justesse absolue dans ce personnage où elle ne semble jouer à aucun moment mais juste être cette femme diagnostiquée handicapée, d'une lucidité et d'une énergie folle, qui émeut au larmes. (...) Ce monologue bouleversant d'une implacable vérité frappe en plein coeur. A voir impérativement.
Nicolas Arnstam - Froggy's Delight - 22/07/2023
Un seul en scène émouvant interprété avec talent et sensibilité par Ingrid Heiderscheidt, mis en scène avec la plus grande sobriété par l’autrice Céline Delbecq.(...) Un sujet délicat traité avec respect et tendresse.
Aurore Jesset – Les Arts et les Mots – 22/07/2023
Seule en scène, la comédienne Ingrid Heiderscheidt, assise sur une chaise en plastique, incarne avec une grande vérité le texte fort et poétique, écrit et mise en scène par Céline Delbecq. Un spectacle venu de Belgique, bouleversant et nécessaire.
Marie-Claire Brown – handicap.fr – 22/07/2023
Un texte qui pose avec intelligence et pudeur la question de la santé mentale. (...) La mise en scène de Céline Delbecq, à qui l’on doit aussi le texte ciselé au scalpel est bien imaginée. L’essentiel de « À cheval sur le dos les oiseaux » n’est pas dans l’apparence. (...) Carine est interprétée avec sensibilité, naturel, intelligence et brio par Ingrid Heiderscheidt
Gérald Rossi - L'Humanité - 17/07/2023
S’il devait y avoir une liste des spectacles à voir absolument en ce Festival d’Avignon 2023, À cheval sur le dos des oiseaux, écrit et mis en scène par Céline Delbecq, en ferait partie. (...) Un monologue dur et réaliste qui questionne avec intelligence les dérives du système. (...) Céline Delbecq montre – avec un talent extraordinaire – la manière dont le système devient rapidement un piège qui épie les vies et qui, finalement, empêche d’exister pleinement comme sujet. C’est brillant. (...) Ingrid Heiderscheidt incarne à merveille le personnage fictif de Carine Bielen. Elle parvient à toucher le spectateur directement au cœur – sans jamais forcer le trait – à travers une performance d’une justesse magistrale. Nous retiendrons longtemps ce spectacle nécessaire qui donne la parole aux invisibles avec humilité, bienveillance et justesse. Cette pièce est à voir et à revoir, sans modération !
Edouard Delelis - Zone Critique - 18/07/2023
Seule en scène, mains vacillantes et regard d’une beauté troublante, Ingrid Heiderscheidt affiche une présence bouleversante. Un monologue qui interpelle, interroge de manière radicale les règles, normes et statut d’un système social qui veut tout régenter et contrôler. Privant, ceux-là même déjà démunis et diminués, d’espérer ressembler un peu aux autres, d’aimer et rêver un peu comme les autres : un texte fort, d’une inconfortable lucidité, l’humanité de chacun réhabilitée aux confins de nos failles et défaillances.
Yonnel Liégeois - Chantiers de Culture – 16/07/2023
La performance d’Ingrid Heiderscheidt est déchirante, bouleversante de vérité. Elle nous entraîne au bord de l’abîme avec ce personnage de femme sans âge, sans illusions, dont la seule conviction est son amour pour son fils.
Rosa Tandjaoui – Culture Advisor – 16/07/2023
Céline Delbecq dépeint avec une précision diabolique les contours du métabolisme froid et efficace de la société qui ne dispose que d’un logiciel de défense et de compréhension limité en la matière. Saluons la merveilleuse performance de Ingrid Heiderscheidt qui apporte une force lumineuse à ce beau spectacle.
Laurent Schteiner – Sur les Planches – 8/07/2023
Un monologue à vous couper le souffle !
Angèle Luccioni – La Provence – 7/07/2023
Travaillant le langage, Céline Delbecq sculpte un texte au scalpel, et touche à la précision d'un vécu sans jamais prendre de haut son personnage ni sombrer dans la caricature.
Céline Delbecq offre un espace de parole, qui, s'il n'existe que dans ce temps du plateau, ouvre les perspectives et déplace les points de vue. N'est-ce pas là l'essence même du théâtre ?
Juste et pertinent, A cheval sur le dos des oiseaux décrit le processus de dépossession de sa propre vie que la précarité induit. Céline Delbecq nuance l'inaptitude et l'inefficacité qu'elle détache d'un regard normatif au profit d'un regard humanisant et profondément émouvant. (…)
Ingrid Heiderscheidt incarne avec une justesse poignante la parole de cette femme, anxieuse à l'idée de se trouver là devant nous.
Sophie Trommelen – Arts Mouvants – 7/07/2023
L'interprétation d'Ingrid Heiderscheidt est juste magistrale, elle incarne Carine avec tant de naturel et de puissance que l'émotion nous gagne à chaque moment de son histoire (…)
Une interprète seule en scène, pas de décor, une chaise et un distributeur d'eau ; et pourtant on en ressort très ému, ça nous parle et ça remue.
A voir sans tarder.
Evelyne Karam – VivantMag- 6/07/2023
♥♥♥♥ Le texte de Céline Delbecq (Lansman Éditeur), plusieurs fois primé, est autant puissant qu’implacable.
Isabelle Lévy - Coup de Théâtre - 5/07/2023
On est suspendu aux lèvres de cette femme qui sourit de ses pauvres tentatives pour montrer qu’elle « fait tout bien » comme on lui dit de faire, contente qu’on l’écoute ; on est gêné d’être là, parce qu’elle n’a aucune conscience de ce qu’elle dit, de la violence qu’elle subit, ne revendique rien, croit aux institutions, respecte « la dame du centre ». A la fin le noir tombe comme un couperet sur ses dernières paroles.
Festivaliers, Karine n’est rien et vous n’avez que l’embarras du choix. Pourquoi feriez-vous le déplacement ? parce que cette femme est poétique, vivante, drôle et intelligente parce que la rencontrer est un honneur et que vous n’aurez pas souvent l’occasion de croiser quelqu’un d’aussi délicat. Elle vous attend au théâtre des Halles.
Sylvie Boursier – Double Marge – 1/07/2023
A cheval sur le dos des oiseaux de Céline Delbecq (quel beau titre !) est de ces textes qui bouleverse, car il taille au scalpel dans la chair de la société, livre à cru la vie des êtres que le malheur accable. Son héroïne, car ça en est vraiment une, dévoile, dans son infinie candeur, ce que peuvent subir, les « perdants », les victimes de la pauvreté, car ce sont, dans leur immense majorité, les gens pauvres que l’on place sous, tutelle, protection juridique : la pauvreté est source de retards cognitifs, d’addictions létales, de psychoses. Par la voix de Carine, on pénètre ce monde des marges, sans voyeurisme, ni charitable compassion ; on rit à des anecdotes somme toute banales, puis on cède à une salutaire émotion. Cette femme est un monument de courage, à sa façon, et d’amour. Un bloc d’humanité. Elle est vivante dans un univers où les chiffres remplacent le jugement, un univers qui penche de plus en plus dangereusement vers la dictature de l’intelligence artificielle, celle de l’IA après celle du QI.
Ingrid Heiderscheidt, dans ce monologue d’une heure, restitue, tout en nuances, l’épaisseur de cette femme, si proche, si éloignée de nos parages, de cet être invisibilisé
Le décor, une scène vide avec une chaise et une fontaine d’eau, donne toute son importance à ce qui se dit ; Il place le personnage face à un interlocuteur invisible, la société toute entière, qui juge plus qu’elle ne cherche à comprendre.
Un spectacle qui donne à écouter la parole de ceux que les normes sociales ont rendue inaudible.
Christian Kazandjian – La Grande Parade – 22/06/2023
L'écriture et le jeu sont si parfaits que, quelques heures après avoir vu la pièce, on doute encore s'être trouvé devant une comédienne.
Pierre François – Holybuzz – 22/06/2023
Un bouleversant monologue
Sarah Franck – Art Chipels – 21/06/2023
Elle est brute de décoffrage, terriblement touchante et l’on sent toute la fragilité de ce personnage dans le jeu ultra juste et intense d’Ingrid Heiderscheidt.
Catherine Correze –ManiThea – 26 /06/2023
Un solo subtil et déchirant doublé, en creux, d’une analyse implacable de la machine sociale.
Cartherine Makereel – Le Soir – 9/03/2022
Le monologue poignant d’une femme que la société qualifie volontiers d’ « arriérée » mais dont les mots disent toute l’énergie, la délicatesse et la poésie.
France Culture – septembre 2021
La fiction, chez Céline Delbecq, s’imbibe d’un réel puissant, ordinaire, implacable.
Marie Baudet – La Libre Belgique – 30/04/2021
Une claque à vous couper le souffle !
Maud Quertain – Le suricate magazine – 04/05/2021
D’une profonde humanité.
Michel Voiturier – WebThéâtre – 30/04/2021
Dramatique, émouvant, sarcastique. A voir absolument.
André Buyse - Journal de AJPB - Mai 2021
Un monologue magnifique, bouleversant, extrêmement réaliste
Benoît Richard- Benzine – 18/10/2021
Un seul en scène poignant, un instant de grâce. (…)
Un des meilleurs textes de théâtre auquel vous êtes conviés à assister.
Palmina Di Meo – Arts et Lettres - 7/05/ 2021
Une création bouleversante
Didier Béclard – Demandez le programme– 21/05/2021
Téléchargez la revue de presse.
Les 17 en 17
La diffusion des « 17 en 17 » est un projet commun de la Compagnie de la Bête Noire et du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté. Symboliquement, la première a lieu à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre 2022. Afin que cette journée ne soit pas qu’un épisode bref, où chacun se soucierait de l’appauvrissement de manière éphémère avant de passer au jour suivant, A cheval sur le dos des oiseaux est répété, de 17 en 17, tous les mois jusqu’au 17 octobre 2023. A chaque fois, le spectacle est accueilli dans une province wallonne différente. Les représentations peuvent avoir lieu dans un théâtre mais aussi n’importe où ailleurs : dans un tribunal, une association, etc.
Calendrier en cours de construction
17.10.2022 Théâtre de Namur
17.11.2022 Palais de Justice de Namur, salle des pas perdus
15.12.2022 Palais de Justice de Namur, salle des pas perdus
17.01.2023 Centre Culturel d'Engis
18.02.2023 Centre Culturel de Beauvechain
17.03.23 - 13h30 Ciney
16.06.23 - 14h00 Marche-en-Famenne (Miroir Vagabond)
02.10.23 La Marlagne
17.10.23 Namur
Calendrier en cours de construction
- Le dossier de diffusion peut être téléchargé ici.
-La revue de presse peut être téléchargée ici.
-Une captation du spectacle est disponible sur demande. Attention, le spectacle y est interprété par Véronique Dumont, la comédienne qui a fait la création et les deux premières années de représentation. Sauf exception, il est et sera à présent joué par Ingrid Heiderscheidt.
Si intéressé.e.s, merci de prendre contact avec nous via le formulaire de contact.